GROUPE TVA ANNONCE SES RÉSULTATS POUR LE TROISIÈME TRIMESTRE 2023
GROUPE TVA ANNONCE SES RÉSULTATS POUR LE TROISIÈME TRIMESTRE 2023
Montréal, Canada – Groupe TVA inc. (TSX: TVA.B) (« Groupe TVA » ou la « Société ») annonce qu’elle a enregistré des revenus de 118,6 millions, en baisse de 11,9 millions par rapport au troisième trimestre 2022. La perte nette attribuable aux actionnaires se chiffre à 0,6 million de dollars, soit une perte de 0,01 $ par action, comparativement à un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 7,6 millions soit 0,18 $ par action pour la période correspondante de 2022, alors que pour la période de neuf mois terminée le 30 septembre 2023, la perte nette attribuable aux actionnaires se chiffre à 32,0 millions de dollars, soit une perte de 0,74 $ par action, comparativement à 8,6 millions soit 0,20 $ par action pour la période correspondante de 2022.
Faits saillants liés à l’exploitation du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l’exercice :
Ø BAIIA ajusté[1] consolidé de 16 485 000 $ pour le troisième trimestre, soit une variation défavorable de 1 710 000 $ comparativement au trimestre correspondant de 2022 et un BAIIA ajusté1 négatif de 11 335 000 $ pour les neuf premiers mois de l’exercice, soit une variation défavorable de 23 044 000 $ par rapport à la période correspondante de 2022;
Ø BAIIA ajusté1 du secteur Télédiffusion de 14 456 000 $ pour le troisième trimestre, soit une variation favorable de 389 000 $ provenant essentiellement de l’augmentation du BAIIA ajusté1 de Communications Qolab inc. Le BAIIA ajusté1 négatif du Réseau TVA continue de se détériorer et les chaînes spécialisées continuent de subir les contrecoups du marché publicitaire en décroissance et ceux de la diminution des abonnés en distribution (« cord‑cutting »);
Ø Le BAIIA ajusté1 négatif du secteur Télédiffusion pour les neuf premiers mois de 2023 s’élève à 12 889 000 $ comparativement à un BAIIA ajusté1 négatif de 1 550 000 $ pour la période correspondante de 2022. Le plan de restructuration de février dernier a permis de faire certaines économies, mais ces dernières n’ont pas été suffisantes pour contrer la baisse importante des revenus, tant au niveau de la publicité traditionnelle qu’au niveau des abonnements aux chaînes spécialisées, ainsi que pour soutenir les investissements nécessaires au niveau du contenu afin de maintenir nos parts de marché et notre écoute face, entre autres, aux plateformes étrangères de diffusion numérique sur demande;
Ø BAIIA ajusté1 du secteur Services cinématographiques et audiovisuels (« MELS ») de 669 000 $ pour le troisième trimestre de 2023, soit un écart défavorable de 1 916 000 $ par rapport au trimestre correspondant de 2022 découlant principalement d’un volume d’activités moindre dans les services de location de studios, de mobiles et d’équipements, de postproduction et d’accessibilité média, contrebalancé en partie par l’impact favorable de la cessation des activités d’effets visuels. Pour les neuf premiers mois de l’année 2023, le BAIIA ajusté1 négatif de MELS s’élève à 299 000 $ comparativement à un BAIIA ajusté1 de 8 601 000 $ pour la période correspondante de 2022, un écart défavorable qui s’explique par les mêmes éléments que pour le trimestre;
Ø BAIIA ajusté1 du secteur Magazines de 1 288 000 $ pour le troisième trimestre, soit une variation favorable de 66 000 $ par rapport au trimestre correspondant de 2022, principalement attribuable à des économies de coûts légèrement supérieures à la baisse des revenus, notamment au niveau des revenus en kiosque et des revenus d’abonnement. Pour les neuf premiers mois de l’année, le BAIIA ajusté1 du secteur Magazines s’élève à 1 230 000 $ comparativement à un BAIIA ajusté1 de 3 308 000 $ pour la période correspondante de 2022;
Ø BAIIA ajusté[2] négatif du secteur Production et distribution de 146 000 $ pour le troisième trimestre, soit un écart défavorable de 195 000 $ par rapport au trimestre correspondant de 2022, attribuable principalement à une marge brute moins élevée relativement à la distribution internationale des films produits par Incendo ainsi que par la baisse de rentabilité de TVA Films, compensées en partie par des économies au niveau des frais d’administration et par une hausse de la marge brute liée à la distribution canadienne par Incendo. Pour les neuf premiers mois de l’année 2023, le BAIIA ajusté1 du secteur Production et distribution s’élève à 81 000 $ comparativement à un BAIIA ajusté1 de 1 113 000 $ pour la période correspondante de 2022.
Ø Au cours du troisième trimestre 2023, les conditions défavorables de marché et l’évolution de l’écosystème du secteur télévisuel ont amené la Société à comptabiliser une charge de dépréciation de 4 813 000 $ de l’écart d’acquisition ainsi qu’une charge de dépréciation de 2 850 000 $ pour certaines marques de commerce dans le secteur Télédiffusion.
Le président et chef de la direction par intérim de Groupe TVA, Pierre Karl Péladeau, a déclaré :
« À la vue des résultats des derniers trimestres, qui dégagent un BAIIA ajusté1 négatif de près de 13 millions de dollars pour le secteur Télédiffusion, force est de constater que l’écosystème de la radiodiffusion n’offre plus les conditions nécessaires à la viabilité de nos activités en télévision traditionnelle. Malgré que les parts de marché de Groupe TVA ont augmenté de 0,5 part pour atteindre 40,6 parts au cours du trimestre, les revenus publicitaires traditionnels poursuivent leur chute libre depuis plusieurs années. Ces éléments ont amené la Société à conclure qu’une charge de dépréciation non monétaire de l’écart d’acquisition et de certaines marques de commerce de 7 663 000 $ était nécessaire.
Les résultats sont plus affectés que jamais par la crise que vit l’industrie des médias, en raison notamment de la concurrence des géants du Web et de celle de Radio-Canada qui accaparent les revenus publicitaires. Groupe TVA réclame également depuis trop longtemps des allégements réglementaires pour permettre aux diffuseurs privés d’obtenir davantage de flexibilité. De plus, malgré tous les efforts de Groupe TVA pour tenter de stabiliser sa situation financière, incluant l’abolition de 140 postes en février dernier, le déclin des revenus publicitaires est désormais une triste réalité avec laquelle nous devons conjuguer. C’est d’ailleurs pourquoi nous annonçons aujourd’hui des changements majeurs à notre structure organisationnelle afin d’assurer la pérennité de nos activités. Notre objectif est clair, soit de continuer à proposer les meilleurs contenus originaux d’ici à nos auditoires et à nos annonceurs, d’offrir une information fiable et de qualité partout au Québec, en plus de présenter les grands rendez-vous sportifs en direct. La Société mettra donc en place un plan de réorganisation axé sur le resserrement de sa mission à titre de diffuseur, sur une restructuration de son service de l’information ainsi que sur des mesures permettant l’optimisation de son parc immobilier. Le plan, qui vise une diminution de ses charges d’exploitation, entrainera une réduction des effectifs de 547 employés. La majorité des coûts associés à cette réduction d’effectifs seront comptabilisés au cours du prochain trimestre.
Les résultats du troisième trimestre de Groupe TVA ont été affectés par la baisse des revenus de l’ensemble des secteurs d’activités, notamment par celle de MELS qui subit toujours l’absence des productions étrangères. Bien que la grève des scénaristes se soit réglée, celle des acteurs se poursuit aux États-Unis et se traduit toujours par l’absence des producteurs étrangers dans nos studios. La nomination de Patrick Jutras à la présidence de MELS permettra de renforcer les liens commerciaux de l’entreprise sur les scènes locale et internationale pour attirer plus de productions d’envergure et accélérer la croissance.
Afin que nos productions d’ici et nos studios de tournage demeurent concurrentiels et viables, alors que de nombreux autres centres de production américains et canadiens bénéficient de meilleures considérations fiscales, les gouvernements doivent rapidement revoir les crédits d’impôts portant sur les productions cinématographiques ou télévisuelles québécoises ainsi que ceux concernant les services de production.
Dans le secteur Magazines, les résultats de l’ensemble de nos titres ont été touchés par une diminution de nos revenus compensée par des économies de coûts. La baisse importante de l’aide gouvernementale reçue provenant du Fonds du Canada pour les périodiques demeure préoccupante pour ce secteur qui œuvre dans un marché ayant une décroissance importante depuis plusieurs années.
Notre secteur Production et distribution a subi un recul de son BAIIA ajusté[3] expliqué principalement par l’effet négatif des grèves sur le carnet de commandes qui frappent l’industrie aux États-Unis. Incendo débute actuellement le tournage d’un premier film en 2023 destiné à Tubi. »
Définition
BAIIA ajusté
Dans son analyse des résultats d’exploitation, la Société définit le BAIIA ajusté comme le bénéfice net (la perte nette) avant l’amortissement, les charges financières, les frais de rationalisation des activités d’exploitation et autres, les impôts sur le bénéfice (recouvrement d’impôts) et la part (du bénéfice) de la perte dans les entreprises associées. Le BAIIA ajusté, tel que défini ci-dessus, n’est pas une mesure des résultats définie conformément aux Normes internationales d’information financière (« IFRS »). Ce n’est pas non plus une mesure destinée à remplacer d’autres outils d’évaluation du rendement financier ou l’état des flux de trésorerie comme indicateur de liquidités. Cette mesure ne devrait pas être considérée isolément ou comme substitut aux autres mesures de rendement calculées selon les IFRS. La direction et le conseil d’administration de la Société utilisent cette mesure pour évaluer tant les résultats consolidés de la Société que les résultats des secteurs d’activités qui en font partie. Cette mesure élimine le niveau substantiel de dépréciation et d’amortissement des actifs corporels et incorporels et n’est pas affectée par la structure du capital ou par les activités d’investissement de la Société et de ses différents secteurs d’activités. En outre, le BAIIA ajusté est utile, car il constitue un élément important des régimes de rémunération incitative annuels de la Société. Signalons que la définition du BAIIA ajusté adoptée par la Société peut différer de celle utilisée par d’autres entreprises.
Mise en garde concernant l’information prospective
Les énoncés figurant dans le présent communiqué de presse qui ne sont pas des faits historiques peuvent constituer des énoncés prospectifs assujettis à des risques, à des incertitudes et à des hypothèses importantes connus et inconnus qui sont susceptibles d’entraîner un écart important entre les résultats réels de la Société dans des périodes futures et ceux qui figurent dans les énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs sont généralement reconnaissables à l’utilisation du conditionnel, à des expressions prospectives comme « proposer », « s’attendre à », « pouvoir », « anticiper », « avoir l’intention de », « estimer que », « prévoir », « désirer » ou « croire » ou la tournure négative de ces expressions ou de leurs variantes ou toute terminologie similaire. Au nombre des facteurs pouvant entraîner un écart entre les résultats réels et les attentes actuelles figurent la possibilité que le plan de réorganisation ne soit pas effectué dans les délais prévus ou du tout, la possibilité que la Société soit incapable de réaliser les avantages anticipés du plan de réorganisation dans les délais prévus ou du tout, la possibilité que des responsabilités ou des coûts potentiels non connus soient associés au plan de réorganisation, la possibilité que la Société soit incapable de mettre en œuvre avec succès ses stratégies d’affaires, la saisonnalité, les risques d’exploitation (y compris les mesures relatives à l’établissement des prix prises par des concurrents et les risques reliés à la perte de clients clés dans le secteur Services cinématographiques et audiovisuels ainsi que dans le secteur Production et distribution), les risques liés aux coûts de contenu de la programmation et de production, le risque de crédit, les risques associés à la réglementation gouvernementale, les risques associés à l’aide gouvernementale, aux effets de la conjoncture économique et de la fragmentation du paysage médiatique, les risques reliés à la capacité d’adaptation de la Société face à l’évolution technologique rapide et aux nouvelles formes de diffusion ou de stockage, les risques liés aux relations de travail ainsi que les risques liés aux urgences en matière de santé publique, et toute mesure d’urgence mise en œuvre par le gouvernement.
Les investisseurs et autres personnes devraient noter que la liste des facteurs mentionnés ci-dessus, qui sont susceptibles d’influer sur les résultats futurs, n’est pas exhaustive et éviter de se fier indûment à tout énoncé prospectif. Pour de plus amples renseignements sur les risques, incertitudes et hypothèses susceptibles d’entraîner un écart entre les résultats réels de la Société et les attentes actuelles, veuillez-vous reporter aux documents publics déposés par la Société qui sont accessibles à www.sedarplus.ca et www.groupetva.ca y compris, en particulier, à la section « Risques et incertitudes » du rapport de gestion annuel de la Société pour l’exercice terminé le 31 décembre 2022.
Les énoncés prospectifs figurant dans le présent communiqué de presse reflètent les attentes de la Société au 2 novembre 2023 et sont sous réserve de changements pouvant survenir après cette date. La Société décline expressément toute obligation ou tout engagement de mettre à jour ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouveaux renseignements ou d’événements futurs ou pour quelque autre motif que ce soit, à moins que les lois sur les valeurs mobilières applicables le requièrent.
Groupe TVA
Groupe TVA inc., filiale de Québecor Média inc., est une entreprise de communication active dans l’industrie de la télédiffusion, de la production cinématographique et audiovisuelle, de la production et distribution internationale de contenu télévisuel ainsi que des magazines. Groupe TVA inc. est la plus importante entreprise de diffusion d’émissions de divertissement, d’information et d’affaires publiques et une des plus grandes entreprises privées de production de langue française en Amérique du Nord. L’entreprise est aussi la plus importante dans le secteur de l’édition de magazines francophones et publie des titres anglophones parmi les plus populaires au Canada. Ses actions classe B sont cotées à la Bourse de Toronto sous le symbole TVA.B.
Les états financiers consolidés résumés au 30 septembre 2023, accompagnés des notes afférentes, ainsi que le rapport de gestion intermédiaire peuvent être consultés sur le site internet de la Société à l’adresse suivante : www.groupetva.ca.
Source :
Marjorie Daoust, CPA
Vice-présidente Finances
[1]Voir la définition du BAIIA ajusté ci-après.
[2]Voir la définition du BAIIA ajusté ci-après.
[3]Voir la définition du BAIIA ajusté ci-après.