Groupe TVA annonce ses résultats pour le deuxième trimestre 2021
MONTRÉAL, le 29 juill. 2021 - Groupe TVA inc. (« Groupe TVA » ou la « Société ») annonce qu'elle a enregistré des produits d'exploitation de 159,4 millions, en hausse de 55,6 millions sur le deuxième trimestre 2020. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires se chiffre à 3,9 millions de dollars soit un bénéfice de 0,09 $ par action comparativement à une perte nette attribuable aux actionnaires de 2,7 millions ou une perte de 0,06 $ par action pour le trimestre correspondant de l'exercice 2020.
Faits saillants liés à l'exploitation du deuxième trimestre :
BAIIA ajusté1 consolidé de 13 965 000 $, soit une variation favorable de 6 599 000 $ comparativement au trimestre correspondant de 2020;
BAIIA ajusté1 du secteur télédiffusion de 6 581 000 $, soit une variation favorable de 3 111 000 $ attribuable à la hausse du BAIIA ajusté1 du Réseau TVA qui a bénéficié d'une croissance de ses revenus publicitaires, contrebalancée en partie par la détérioration du BAIIA ajusté1 négatif de la chaîne « TVA Sports » due à la hausse des coûts associés aux événements sportifs diffusés par la chaîne, notamment les séries éliminatoires de la Ligue Nationale de Hockey (« LNH »);
BAIIA ajusté1 du secteur des services cinématographiques et audiovisuels (« MELS ») de 3 913 000 $, soit un écart favorable de 3 406 000 $ attribuable à l'augmentation de la rentabilité des activités de location de studios, de mobile et d'équipements, contrebalancée en partie par la baisse de performance des activités de doublage, sous-titrage et vidéodescription, ainsi que par le démarrage des activités de production virtuelle qui n'ont pas encore atteint leur plein potentiel de revenus;
BAIIA ajusté1 du secteur magazines de 1 758 000 $, soit une variation défavorable de 1 132 000 $ découlant d'une reprise des activités dans un contexte où le soutien gouvernemental a été moindre;
BAIIA ajusté1 du secteur production et distribution (« Incendo ») de 1 618 000 $, soit un écart favorable de 1 190 000 $, généré principalement par la distribution à l'international des films produits par Incendo.
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1 Voir la définition du BAIIA ajusté ci-après.
« Nous sommes satisfaits des résultats obtenus pour le deuxième trimestre de notre exercice financier qui traduisent une reprise des activités dans nos différents secteurs. Pour un second trimestre consécutif, les revenus publicitaires provenant du Réseau TVA et de nos chaînes spécialisées sont en croissance par rapport au trimestre précédent. Signe d'autant plus encourageant de notre progression, nous notons également un gain de revenus publicitaires par rapport au trimestre comparable de 2019, lequel n'était pas affecté par la crise sanitaire. Nos plateformes numériques, notamment TVA+ et TVA Nouvelles, continuent de gagner en popularité et ainsi contribuer à alimenter cette croissance. Ces éléments favorables nous permettent de poursuivre et d'accentuer nos investissements en contenu pour continuer à mettre de l'avant des émissions de qualité et d'envergure au bénéfice de nos téléspectateurs », a affirmé le président et chef de la direction par intérim de Groupe TVA, Pierre Karl Péladeau.
« Avec 42,6 parts2 de marché consolidées pour ce deuxième trimestre de 2021, nos émissions sont toujours parmi les plus regardées au Québec et ont continué de se démarquer, notamment avec l'émission de variété Star Académie qui a rejoint près de 1,5 million1 de téléspectateurs. La chaîne « TVA Sports » a connu une croissance exceptionnelle de 5,0 parts1 durant cette période, découlant principalement de la présence des Canadiens de Montréal aux séries éliminatoires de la LNH. D'ailleurs, les quatre rondes des séries se positionnent parmi les émissions les plus regardées au Québec, dont certains matchs de la finale qui ont atteint un auditoire moyen de plus de 1,4 million1 de téléspectateurs ».
« Dans le secteur des services cinématographiques et audiovisuels, nos activités ont pleinement repris dans un environnement de travail sécuritaire et adapté aux mesures sanitaires. Nous sommes très heureux d'accueillir actuellement Paramount dans nos studios pour le tournage de la méga production Transformers, dont certaines scènes tournées à l'extérieur permettent d'autant plus de faire rayonner la Ville de Montréal. D'ailleurs, l'annonce récente de la construction de MELS 4, un investissement de 53 millions de dollars qui nous permettra d'ajouter 160 000 pieds carrés, augmentera notre capacité d'attirer encore plus de tournages dans nos installations et d'aller chercher davantage de ressources financières et économiques étrangères, au bénéfice de l'économie du Québec, de son industrie culturelle et des artisans d'ici. Également, nos services de production virtuelle continuent de gagner en popularité et contribueront au positionnement et à l'avantage concurrentiel de MELS », a poursuivi M. Péladeau.
« Bien que le niveau d'activités du secteur magazines ait été en hausse ce trimestre-ci, la reprise des activités de ce secteur s'est effectuée dans un contexte où le soutien gouvernemental a été en baisse, autant du côté de l'aide ponctuelle provenant de la Subvention salariale d'urgence du Canada que de l'aide provenant du programme régulier du Fonds du Canada pour les périodiques, une conséquence de la transformation de ce programme de subvention. Je rappelle que le soutien dont bénéficie cette industrie, hautement subventionnée et en décroissance importante depuis plusieurs années, est essentiel à sa survie. Groupe TVA demeure un joueur de premier plan dans le marché des magazines comme le confirme, une fois de plus, le plus récent sondage Vividata positionnant la Société comme l'éditeur de magazines mensuels francophones numéro 1 au Québec2 avec près de 3,3 millions2 de lecteurs multiplateformes pour ses titres mensuels francophones.
Nos activités de production et distribution de contenu se sont poursuivies du côté d'Incendo qui a débuté la distribution à l'international de ses premières comédies romantiques produites en 2020, contribuant à la croissance trimestrielle dégagée par ce secteur d'activités. La popularité grandissante des plateformes d'écoute en continu a également permis à ce secteur d'accroître sa présence sur ce type de plateformes. Incendo poursuit son calendrier de production 2021 via la production locale ainsi que par le biais de coproductions, dont la plus récente débute actuellement en Australie. Ce secteur d'activités contribue à diversifier nos sources de revenus et à élargir notre présence dans les marchés anglophones.
En terminant, je tiens à remercier tous nos employés pour leur travail exceptionnel et leur contribution à la reprise de nos activités, nous permettant de poursuivre la mission de la Société, soit d'informer et de divertir les Québécoises et les Québécois », a conclu M. Péladeau.
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1 Source : Numeris - Québec franco, 1er avril au 30 juin 2021 et 2020, l-d, 2h-2h, t2+
2 Source : Vividata, Printemps 2021, Total Canada, 14+, 1er janvier au 31 décembre 2020
Mise à jour sur le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19
Les résultats du deuxième trimestre doivent être mis en perspective dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, qui continue d'avoir des répercussions majeures sur l'environnement économique au Canada et à l'échelle mondiale. Malgré les contraintes occasionnées par celle-ci, la Société a continué et continuera de maintenir ses activités, tout en protégeant la santé et la sécurité de ses employés et du public.
Dans ce contexte, il est possible que des impacts financiers se fassent encore ressentir au cours des prochains trimestres. Parmi ceux-ci, notons les suivants :
Une variabilité importante de nos revenus et de nos coûts de contenu associés à la diffusion en direct d'événements sportifs organisés par des ligues professionnelles, considérant que la reprise des activités de celles-ci implique l'annulation de certains événements ou des changements importants quant à leur format ou calendrier de diffusion;
Une réduction des revenus publicitaires dans les marchés ou secteurs encore affectés par la crise sanitaire et qui aurait inévitablement des impacts sur les secteurs télédiffusion et magazines;
Une variation du niveau d'activités du secteur MELS et de celui de la production et distribution découlant d'un arrêt ou d'une reprise de nos activités de production et distribution de contenu complexifiée et ralentie par certains facteurs. Parmi ceux-ci, notons le respect des mesures sanitaires et de distanciation sociale sur les plateaux de tournage, la fermeture des frontières avec certains pays et les défis au niveau de l'assurabilité des productions;
Une réduction possible de la fréquence de mise en marché de certaines publications qui affecterait les revenus du secteur magazines.
En raison de la baisse de leurs revenus, certaines entités des différents secteurs de la Société se sont qualifiées à la Subvention salariale d'urgence du Canada, ce qui a permis à la Société d'atténuer certains impacts reliés à la crise actuelle.
Étant donné l'incertitude entourant la durée de la pandémie et les répercussions qu'elle pourrait avoir, dont l'effet potentiel d'une nouvelle vague, il nous est impossible à l'heure actuelle d'en prédire l'effet global sur nos résultats opérationnels et financiers, mais nous sommes d'avis que notre bonne santé financière actuelle, notre solide bilan et les mesures mises de l'avant nous permettront de continuer de dégager des flux de trésorerie positifs.
Définition
BAIIA ajusté
Dans son analyse des résultats d'exploitation, la Société définit le BAIIA ajusté comme le bénéfice net (la perte nette) avant l'amortissement, les charges financières, les frais de rationalisation des activités d'exploitation et autres, les impôts sur le bénéfice et la part du bénéfice dans les entreprises associées. Le BAIIA ajusté, tel que défini ci-dessus, n'est pas une mesure des résultats définie conformément aux Normes internationales d'information financière (« IFRS »). Ce n'est pas non plus une mesure destinée à remplacer d'autres outils d'évaluation du rendement financier ou l'état des flux de trésorerie comme indicateur de liquidités. Cette mesure ne devrait pas être considérée isolément ou comme substitut aux autres mesures de rendement calculées selon les IFRS. La direction et le conseil d'administration de la Société utilisent cette mesure pour évaluer tant les résultats consolidés de la Société que les résultats des secteurs d'activités qui en font partie. Cette mesure élimine le niveau substantiel de dépréciation et d'amortissement des actifs corporels et incorporels et n'est pas affectée par la structure du capital ou par les activités d'investissement de la Société et de ses différents secteurs d'activités. En outre, le BAIIA ajusté est utile, car il constitue un élément important des régimes de rémunération incitative annuels de la Société. Signalons que la définition du BAIIA ajusté adoptée par la Société peut différer de celle utilisée par d'autres entreprises.
Mise en garde concernant l'information prospective
Les énoncés figurant dans le présent communiqué de presse qui ne sont pas des faits historiques peuvent constituer des énoncés prospectifs assujettis à des risques, à des incertitudes et à des hypothèses importantes connus et inconnus qui sont susceptibles d'entraîner un écart important entre les résultats réels de la Société dans des périodes futures et ceux qui figurent dans les énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs sont généralement reconnaissables à l'utilisation du conditionnel, à des expressions prospectives comme « proposer », « s'attendre à », « pouvoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « estimer que », « prévoir », « désirer » ou « croire » ou la tournure négative de ces expressions ou de leurs variantes ou toute terminologie similaire. Au nombre des facteurs pouvant entraîner un écart entre les résultats réels et les attentes actuelles figurent la saisonnalité, les risques d'exploitation (y compris les mesures relatives à l'établissement des prix prises par des concurrents et les risques reliés à la perte de clients clés dans le secteur des services cinématographiques et audiovisuels ainsi que dans le secteur production et distribution), les risques liés aux coûts de contenu de la programmation et de production, le risque de crédit, les risques associés à la réglementation gouvernementale, les risques associés à l'aide gouvernementale, aux effets de la conjoncture économique et de la fragmentation du paysage médiatique, les risques reliés à la capacité d'adaptation de la Société face à l'évolution technologique rapide et aux nouvelles formes de diffusion ou de stockage, les risques liés aux relations de travail ainsi que les risques liés aux urgences en matière de santé publique, notamment la COVID-19, et toute mesure d'urgence mise en œuvre par le gouvernement.
Les investisseurs et autres personnes devraient noter que la liste des facteurs mentionnés ci-dessus, qui sont susceptibles d'influer sur les résultats futurs, n'est pas exhaustive et éviter de se fier indûment à tout énoncé prospectif. Pour de plus amples renseignements sur les risques, incertitudes et hypothèses susceptibles d'entraîner un écart entre les résultats réels de la Société et les attentes actuelles, veuillez-vous reporter aux documents publics déposés par la Société qui sont accessibles à www.sedar.com et www.groupetva.ca y compris, en particulier, à la section « Risques et incertitudes » du rapport de gestion annuel de la Société pour l'exercice terminé le 31 décembre 2020 et la rubrique « Facteurs de risques » de la notice annuelle 2020 de la Société.
Les énoncés prospectifs figurant dans le présent communiqué de presse reflètent les attentes de la Société au 29 juillet 2021 et sont sous réserve de changements pouvant survenir après cette date. La Société décline expressément toute obligation ou tout engagement de mettre à jour ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouveaux renseignements ou d'événements futurs ou pour quelque autre motif que ce soit, à moins que les lois sur les valeurs mobilières applicables le requièrent.